mercredi 18 juillet 2012

Trône le sphinx encore - 1985 - In Concerto pour un visage

Il est des communions où sourdent les orages,
D'étranges paradoxes où fleurissent les mots.

Sur les franges du temps, en de trop âpres soupirs,
Les larmes ont débordé de leur vase d'argile
Et  le Nil a laissé sur les ailes du désir,
S'évaporer le bleu, l'obsidienne vers l'exil.

Caïmans à la dérive sur les larges bords du fleuve,
Lourds d'éternité
- rauque, convulsée -
Les larmes ont apprêté le linceul du bédouin.
Trône le sphinx encore sur les cierges allumés.

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